Les cours du blé et du maïs incertains sur Euronext
Après avoir clôturé en léger repli hier, les cours du blé et du maïs se redressent timidement à l’ouverture d’Euronext le 18 décembre 2024.
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Mardi 17 décembre sur Euronext, la tonne de blé a clôturé à 232,25 € sur l’échéance de mars 2025 (–1,25 € par rapport à la clôture précédente) et à 235,25 € sur celle de mai (–1,50 €). La tonne de maïs a terminé la séance à 207,75 € (–0,25 €) sur l’échéance de mars 2025, et à 214,75 € (–0,25 €) sur celle de juin.
À la Bourse de Chicago, le repli amorcé la semaine dernière en blé se confirme. « Les prix marquent ainsi, pour l’échéance de mars 2025 à Chicago, un nouveau plus bas de campagne en clôturant la séance à 5,45 dollars par boisseau », indique Argus Media dans son analyse quotidienne.
Les conditions favorables en Amérique du Sud ont pesé sur le maïs. Le blé suit le mouvement de baisse généralisée des matières premières, et reste sous pression en raison d’une offre abondante américaine et mondiale, complète Sitagri.
Ce mercredi 18 décembre 2024, vers 11 heures sur Euronext, la tonne de blé s’établissait à 232,75 € (+0,50 €) sur l’échéance de mars 2025 et à 235,75 € (+0,50 €) sur celle de mai. Le maïs, quant à lui, se présentait à 207,50 €/t (–0,25 €) sur l’échéance de mars 2025 et à 214,50 €/t (–0,25 €) sur juin.
Dernières estimations de maïs grain en hausse
Hier, le ministère français de l’Agriculture a communiqué ses dernières estimations de production pour les cultures de printemps. « Le volume de production de maïs grain hors semence est estimé en hausse par rapport au mois dernier, à 14,73 millions de tonnes. Malgré un rendement moyen annoncé en France inférieur à l’an dernier, la hausse des surfaces de +24 % permet sans surprise d’augmenter la production. La situation est également similaire en sorgho, lequel a connu une hausse des surfaces et connaît une hausse des volumes disponibles », rapporte Argus Media.
À noter que pour la nouvelle campagne, les surfaces de blé dur et d’orges d’hiver montrent un léger repli. L’assolement de blé tendre d’hiver est quant à lui en hausse, et atteindrait 4,5 millions d’hectares.
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